Recul des cours des céréales
Les prix du blé et du maïs, en hausse hier sur le CBoT, repartaient à la baisse ce matin sur Euronext.
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Mardi 24 décembre 2024, la tonne de blé clôturait sur Euronext à 231,25 € (–0,75 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars et à 234,25 € (–1 €) sur l’échéance de mai. La tonne de maïs, quant à elle, terminait à 205,50 € (–1,25 €) sur l’échéance de mars et à 213 € (–1,50 €) sur l’échéance de juin.
Après deux jours de fermeture, ce vendredi 27 décembre, peu avant 11h30, la tonne de blé s’échangeait à 229,50 € (–1,75 €) sur l’échéance de mars et à 232,75 € (–1,50 €) sur celle de mai. Le maïs, quant à lui, perdait 0,50 € sur l’échéance de mars, à 205 €/t, et 0,25 € sur celle de juin, à 212,75 €/t.
Forte animation à Chicago
« Le marché de Chicago, place financière ouverte hier, a connu une forte animation tant en céréales qu’en oléagineux. La réouverture du marché, après le jour férié de Noël, semble avoir dopé les fonds qui se sont repositionnés massivement aux achats hier en maïs […] et dans une moindre mesure en blé. Les fonds cherchent par la même occasion à réduire leurs expositions », précise Argus Media.
Sitagri précise : « Sur le CBoT (Bourse de commerce de Chicago), le contrat maïs mars 2025 a clôturé en hausse de 5 cents, à 454 cents le boisseau. Il reste stable ce matin sur Globex (premier système de négociation électronique du monde). Le contrat blé mars 2025 a clôturé en hausse de 6 cents à 541 cents. Il cède 1 cent ce matin sur Globex. »
Appel d’offres
« De plus en blé, la finalisation de l’appel d’offres de l’Algérie met en avant un volume record contractualisé, qui dépasserait finalement 1 million de tonnes, annoncé à 1,17 million de tonnes. Les chargements sont programmés sur la période de février à mars. Les origines, bien qu’optionnelles à ce stade, confortent, compte tenu des niveaux de prix retenus, l’attractivité des blés de la zone de la mer Noire », indique Argus Media.
Et d’ajouter : « La seconde partie de campagne s’ouvre ainsi avec un exemple d’une demande attendue soutenue de la part des pays importateurs en parallèle de l’arrivée des récoltes de l’hémisphère Sud et dans l’attente des perspectives de production de la récolte de 2025. »
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